Certes, c’est la conférence de presse d’Arte, mais c’est surtout là que le gratin des producteurs se retrouve après un été passé qui dans le Luberon, qui dans le Luberon. Du coup, les 412 places assises de la salle Henri-Langlois - car Arte reçoit à la Cinémathèque française - n’y suffisent pas : le retardataire reporter est prié d’attendre le cocktail en baguenaudant dans l’immeuble biscornu dessiné par Frank Gehry. Bon.
Ballet. Tant pis pour lui : il a tout raté. L'accueil de la dircom de la chaîne culturelle («On a tout fait pour que vous soyez content», ça, c'est gentil) ; les protège-fauteuils orange siglés «20 ans Arte» (s'agirait pas qu'on laisse des pellicules à la Cinémathèque) ; Télérama, représenté par une palanquée de journalistes, et Fabienne Servan-Schreiber. Pardon, on dit «Fabienne» pour désigner la reine de la production de fiction télé. Sitôt qu'elle arrive, c'est un ballet d'embrassades qui s'exécute. Fabienne raconte ses vacances (le Lot, et pas le Luberon, so 2009), évoque «Henri» (Weber, son socialiste de mari, voyons), déplore le «boulot fou» qui l'accable, envoie des baisers à travers la salle et se méfie : «Je suis très bruyante, donc il faut que je fasse attention à ce que je dis.» Teup, teup, teup, Fabienne…
Et puis, à peine le cocktail entamé, the lady vanishes. Ou alors, on l'a perdue de vue dans la foule qui s'agglutine autour des buffets dans la mezzanine. Et on expér