Chic, un docu sur Jean-Claude Van Damme, pile-poil pour son anniv en plus. Ou presque, puisque c’est lundi que la star belge a eu 50 ans. Une fête un peu gâchée le lendemain par un malaise cardiaque de l’acteur sur le plateau de son prochain film, tourné à La Nouvelle-Orléans…
Rassurez-vous, le Timecop va mieux et se repose en Belgique. Ses fans aussi risquent d'avoir le palpitant éprouvé devant ce 90 minutes signé Antoine Henriquet. De Jean-Claude à Van Damme se veut une plongée sans concessions dans l'univers d'un action-hero en disgrâce, plus connu pour ses bons mots absurdes que pour ses rôles, même réussis, comme dans JCVD de Mabrouk el Mechri en 2008.
Hélas, le docu passe à côté de son sujet, qu'il préfère visiblement tourner en dérision à en juger par les fréquents et imposants sous-titres mettant en avant les énormités débitées par l'acteur. Le pire reste le défilé d'intervenants venus défendre Van Damme. On aurait aimé du lourd (John Woo, soyons fous), on récolte une autre forme de «lourd» : Franck Dubosc, Benjamin Castaldi… Du people franchouillard au discours tantôt inepte tantôt guimauve qui n'aidera guère l'acteur à redorer son blason.
Dommage car l'homme est touchant : plutôt que de castagner du Chinois dans The Expendables du compère Stallone, Van Damme a préféré jouer, produire, écrire et réaliser son propre film, The Eagle Path, encore inédit en France. Reste quelques bons moments, comme cette saill