Les Français sont comme çô. Une histoire eud prince chôrmant, du fromôge eud chèvre (ou eud vôche, hein, çô môrche pôreil), un beau paysôge et zou, des millions de téléspectôteurs dans la besôce. Ah mais : la besace, on veut dire. Désolés, nos doigts se mettent à taper picard sitôt qu'on parle de l'Amour est dans eul pré, dans le pré, pardon. Sans doute le souvenir, vivace encore, de l'édition 2010 et de Pôscôl, fan de Metallicô mais beaucoup moins de la jeune fille candidate à son cœur venue mettre un sacré souk dans son quotidien fait de petits-déjeuners au coq au vin. Mais on s'égôre. L'actualité du moment c'est le record d'audience de l'Amour est dans le pré. Il y a deux semaines, l'épisode «Que sont-ils devenus?» sur les agriculteurs de l'an dernier s'offrait le luxe de battre l'équipe de France sur TF1 (oui, bon d'accord, contre l'Ukraine) : 5,8 millions de téléspectateurs. Lundi, le premier épisode de la sixième saison s'est frisé les moustaches à 6,3 millions de personnes découvrant les émois des nouveaux cœurs solitaires de M6. Ce qui n'est pas dommage, vu la période de vaches audimatesques non pas maigres mais carrément faméliques que traverse la Six ces temps-ci. Et, phénomène rare, au fil des saisons de ce «Tournez comices», elle ne cesse de grimper, l'audience. Mais pourquoi ? On vous explique tout ça, heu tout çô.
Parce que James Blunt
C'est un des plus grands mystères de l'émission. Comment l'audience peut-elle grimper alors qu'il faut à chaque numéro s'appuyer le