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Libération

«Pour moi Google est une nouvelle frontière»

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Les nouvelles frontièresdossier
Trois questions à William Echikson, porte-parole de Google Europe pour les questions de libre expression.
par Emilie Rosso et Florie Clerc, étudiantes à Sciences Po Lyon
publié le 26 novembre 2011 à 16h33

Pourquoi  avez-vous tenu à ce que Google ait un espace dédié sur ce Forum de Lyon?

Libération a choisi pour thème de ce Forum les Nouvelles Frontières. Or pour moi, Google est une nouvelle frontière. A travers ce stand, nous voulons d'abord montrer que Google investit dans la culture, et que l'Internet peut aider la culture à s'exprimer. On présente donc nos services d'archivage, de numérisation des livres et Google Art. On a tenu aussi à intégrer le volet économique. Souvent, les gens ne comprennent pas comment Google gagne de l'argent, croient que l'Internet nuit à l'économie et à l'emploi. Sur notre stand – et sur l'Internet -, les gens peuvent avoir accès à  des études sur l'impact économique de l'Internet. Enfin, concernant la liberté d'expression. Google présente sur ce stand « Transparency Project », outil qui révèle en toute transparence les demandes que nous adresse les gouvernements sur nos utilisateurs.

L’écran géant sur lequel on peut dessiner de façon virtuelle attire beaucoup de monde. A quoi sert cette attraction ?

A amuser le public avec un outil plus ludique. On a  choisi d'exposer cet écran à côté d'images symbolisant la liberté pour que les gens puissent s'en inspirer et s'exprimer librement. Ils peuvent ensuite imprimer leur dessin sur des étiquettes, comme un petit label. Umberto Eco a esquissé un oiseau. Vendredi, Dominique de Villepin a dessiné un très beau coq, et François Hollande a lui aussi joué le