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Libération

En attendant 2013

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publié le 5 décembre 2011 à 0h00

L’heure approche où l’on se retourne sur l’année (presque) écoulée. Le premier obstacle qui s’oppose au regard rétrospectif est celui du tumulte et de la confusion, dont les fumées, la poussière ou les paillettes n’ont pas fini de se dissiper. Comme le disait récemment le site professionnel britannique Gamesindustry.biz, nous venons sans doute de vivre l’une des meilleures saisons de l’histoire du jeu.

En termes de créativité, d'éclat technologique, de profondeur, de maturité et de plaisir, les jeux figurant de cette fin 2011 forment une cohorte d'une densité et d'une diversité inédites, sans que l'on puisse réellement en trancher le sens : s'agit-il d'un chant du cygne, d'un point d'orgue fortuit, ou d'un nouveau cycle édénique où cette abondance deviendrait la norme ? Parce qu'elle n'échappe pas plus que les autres à la vanité et à la frivolité des récompenses en tout genre, l'industrie du jeu a elle-même commencé à plancher sur son bilan 2011, notamment avec l'élection du très consensuel GOTY (Game of the Year ou Jeu de l'année), jamais synonyme de prise de risque mais qui reste l'une des rares médailles du secteur ayant acquis en quelques années la visibilité d'un véritable label auprès des diffuseurs et des joueurs. Ces derniers peuvent participer au vote sur le site des Video Game Awards  (1) et élire leur GOTY parmi les cinq arrivés en tête : Portal 2, Batman AC, Uncharted 3, Skyrim et le dernier Zelda.

A l'exception du premier, tous les autre