L’homme d’affaires Stéphane Courbit a été débouté par le tribunal correctionnel de Paris de son action en diffamation contre l’hebdomadaire Le Point et son journaliste Hervé Gattegno, pour un article sur les relations entre M. Courbit et l’héritière du groupe L’Oréal, Liliane Bettencourt.
Dans cet article, publié dans l’édition du 8 décembre 2011, le journaliste revenait sur les conditions de l’investissement de 143,5 millions d’euros effectué, fin 2010 et début 2011, par Mme Bettencourt dans la société LGI, contrôlée par le holding de M. Courbit, LOV Group.
Est évoquée la proximité entre l’exécuteur du mandat de protection qui concernait Mme Bettencourt, Pascal Wilhem, et Stéphane Courbit, dont il était le conseil.
L'article rappelait que M. Wilhem avait été révoqué en octobre 2011 sur ordre du juge des tutelles, qui avait estimé que «les circonstances dans lesquels (il exécutait) le mandat de protection (portait) atteinte aux intérêts de Mme Bettencourt».
«La proximité de l'ex-mandataire avec les autres intervenants de l'opération LGI renforce les interrogations», écrivait le journaliste. «Que la milliardaire n'ait pas fait une bonne affaire est désormais plus que probable», ajoutait-il.
«Qu'elle ait été attirée dans un piège est une hypothèse qui ne peut être écartée», concluait l'article, qui reprenait le mot «piège» en intertitre et en caractère gras.
Si le tribunal a bien considéré que le propos était diffamatoire, il a estimé qu'