Libération n'est pas un journal comme les autres. Ceux qui le lisent nous le disent. Souvent, ils le dévorent avec passion et intérêt. Quelquefois, ils s'irritent et le délaissent pour quelque temps. Mais finissent toujours, à un moment ou à un autre, par y revenir ou par le redécouvrir. Pour ceux qui le font, c'est une éternelle aventure au quotidien, un sentiment d'appartenance à un titre qui est bien plus qu'une simple entreprise de presse.
Nous fêtons cette année nos 40 ans et nous pouvons nous féliciter - en gardant le sens de l'humilité - d'avoir su rester cette voix singulière au sein de la presse française et internationale. Mais, comme les autres, Libé a aussi dû apprendre à évoluer au milieu d'un paysage médiatique de plus en plus compliqué, qui a vu ses repères bouleversés par l'avènement d'Internet et de ses nouveaux usages. La situation n'est plus tout à fait nouvelle, puisque nous avons lancé notre site web en 1995… il y a près de vingt ans déjà. Mais voilà, la presse a mis du temps à prendre la mesure de cette révolution, comme ce fut le cas dans l'industrie de la musique ou du cinéma. Pourtant, Libération n'a jamais cédé aux sirènes alarmistes et pessimistes de ceux qui ont maintes fois annoncé la fin du papier - ou même de notre journal.
Fidéliser. En 2009, nous avons lancé une nouvelle formule et un nouveau site, afin de répondre aux attentes. Des offres de plus en plus différenciées, avec l'int