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Libération

Kate Moss Séance privée

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publié le 8 mars 2008 à 17h23

Il y a la MG bleu nuit filant vers son cottage des Cotswolds, avec son nouvel amant dedans, Jamie Hince, des Kills ; il y a la fête pour son anniversaire, le 16 janvier, où l'on a vu le visage défait de ses 34 ans, à l'aube ; il y a ce pub dans l'est de Londres, qu'elle veut sauver de la destruction avec Amy Winehouse. Il y a, comme toujours avec Kate Moss, une infinie production d'images fortes, et ceux qui les commentent pour prédire sa chute, ou son éternel retour. Depuis cet été, lâchée par Agent Provocateur, Burberry et Pete Doherty dans la même semaine, la "reine du cool" a vécu des moments difficiles. Les tabloïds anglais s'en sont donné à coeur joie, qui évoquaient la magnificence perdue, la grâce envolée. Dans ces journaux, on découvrait aussi les photos des guitares de Pete déménagées de sa maison londonienne à elle, à Saint John's Wood, alors qu'elle était pistée sous le soleil de Marbella avec la fille Osbourne, derrière des lunettes mouches qui cachent si bien les larmes.

En juillet encore, on l'attendait à l'Orangerie de Versailles pour le show des 60ans de Dior, une exception qu'elle faisait à sa règle de ne plus défiler par amitié pour John Galliano, le premier qui la lança sur un "catwalk" à Londres, puis à Paris fin 1992. On l'attendait et elle annula au dernier moment. Trop secouée, trop ravagée par la fin de l'histoire avec Doherty.

Tremplin

Kate Moss s'est relevée. Elle se relève toujours, de tout. Des désintoxications, de l'affaire de la cocaïne, de la "vieillesse