Ultralookés, ses fans étaient là mais elle n'a pas chanté. Mercredi soir, la star planétaire Lady Gaga s'est produite… au gymnase Japy dans le XIe arrondissement de Paris. Pour son ami, Nicola Formichetti, directeur artistique de la maison Thierry Mugler, la chanteuse s'est transformée en vamp, clope au bec et en final, en mariée enragée. Sur le podium, elle se dandinait au son de ses nouveaux titres, dans un décor de cloître où des filles évoluaient dans de longues tenues moulantes, façon Catwoman.
Ambiance moins délurée chez Balenciaga (photo) le lendemain à l'hôtel Crillon, où la collection se décline comme un flip book. Défilé en trois temps avec, en premiers passages, des jupes trapèze à motifs floraux portés avec des gilets faits de gros nœuds de cuir. Les tenues virent ensuite au monochrome et au minimal. Enfin, le défilé s'achève avec des passages plus conceptuels, robes en filets portées par-dessus des ensembles fuschia.
Chez Balmain, on avait plutôt rendez-vous avec Fantômette, combinaison noire moulante accessoirisée XXIe siècle : veste en fausse fourrure, pailletée ou diamantée. Cette saison, l'allure Balmain se veut moins rock : fini les tee-shirts lâches et troués et les vestes d'officier customisées luxe qui ont fait son succès. Le pantalon est toujours aussi slim mais porté parfois proprement roulé au genou avec des bottines blanches et lacées.
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