Avec les «jeggings», une combinaison entre les jeans et les leggings, la marque australienne Supre pensait avoir inventé un bon concept. Mais la campagne marketing pour lancer le produit n'a pas plu au Bureau australien des normes publicitaires (AASB). La publicité en question ne comporte pourtant pas de sexe, de violence, ou de promotion de l'anorexie, simplement des seins... cachés par des cheveux.
Selon l'avis de l'AASB: «Le cliché est affiché en grand sur des autobus, et peut donc être vu par une très large audience, y compris des enfants». Le bureau de vérification des publicités a déclaré avoir reçu de nombreuses plaintes contre la campagne. Sari Mattila, la porte-parole de l'AASB, a précisé dans une interview au Sunday Telegraph: «Les plaintes se concentrent essentiellement sur le contenu sexualisé, les périodes pendant lesquelles la publicité est diffusée, et aussi la promotion d'une certaine norme corporelle.»
La publicité télé de Supre
La marque s'est défendue auprès de l'AASB en affirmant que son produit visait les consommatrices de 18 à 35 ans, mais l'AASB a rejeté l'argument: «Supre est très populaire chez les adolescentes, et chez les pré-adolescentes.»
Plusieurs magasins ont déjà décidé de retirer les affiches polémiques, mais pour l'instant, l'AASB n'a encore pris aucune décision et se contente d'affirmer: «Si le bureau considère que la marque ne respecte pas les normes, elle devra retirer sa campagne publicitaire.» La marque r