Temps forts, coup bas, la semaine de la mode est un manège euphorisant, asphyxiant, où les cotes se font et défont à très grande vitesse. En quatre points, ce qu’il faut retenir de ces quelques jours où les défilés haute couture ont succédé aux collections masculines.
Where is John ? Part 2
Après son audience au tribunal le 22 juin, John Galliano, licencié par la maison Dior, n’a toujours pas été remplacé. Bill Gayten, directeur du studio et ancien collaborateur du pirate de Gibraltar, pour cette seconde collection sans JG, a fait ce qu’il a pu afin d’assurer la transition. Le résultat - un défilé collage sans ligne directrice - n’étant pas à la hauteur de la réputation de la maison Dior, le milieu de la mode, globalement bienveillant à l’égard de Galliano, s’est pris à fantasmer sur son éventuel retour.
L'épisode n'a pas duré. Dans un article du New York Times, Bernard Arnault a fait savoir qu'il était impossible que cela arrive un jour. Et la direction de LVMH continue officiellement «de prendre le temps nécessaire» pour lui trouver un remplaçant. La prochaine fashion week ayant lieu fin septembre, on voit mal cette situation perdurer jusque-là. Même exfiltré de la fashion, Galliano-le-banni a tout de même eu droit à une standing ovation. Les invités du mariage de Kate Moss, rassemblés dans sa propriété du Dorsetshire le 2 juillet, se sont levés comme un seul homme pour applaudir la robe qu'il avait spécialement imaginée pour la nouvelle Mrs Jamie «Kills» Hinc