Stefano Pilati chez Yves Saint Laurent, suite et fin. Lundi soir, le designer italien a tiré sa révérence devant un hétérogène parterre de VIP (Catherine Deneuve, Roxane Mesquida, Alicia Keys, Katy Perry et ses nouveaux cheveux d'un seyant bleu délavé). Et ce, après huit ans de maison - et des ventes record, ayant bondi de plus de 30% en 2011. Quid de cet ultime chapitre ? Sans grande surprise, Pilati a misé sur les executive women robotiques chères à son cœur, la bouche grenat, les cheveux tirés, la garde-robe presque entièrement noire. Entre deux manteaux au cordeau, apparaissaient quelques robes métalliques façon cotte de maille par-ci, quelques tops ceinturés taillés dans des cuirs de couleurs sourdes (vert bouteille, violine) par-là… Du Pilati pur jus, sexy, précis, racé. Cela méritait bien une standing ovation - plutôt longue d'ailleurs. On ne sait encore rien des projets du designer, post-YSL ; on connaît, par contre, ceux de la maison : si elle n'est pas encore officiellement confirmée, l'arrivée d'Hedi Slimane, l'ange du jean slim et du style près du corps, à qui l'on doit la naissance de l'allure Dior Homme dans les années 2000, reconverti, depuis, comme photographe à Los Angeles, est manifestement imminente.
Récente coqueluche des rédactrices, le créateur turc Hakaan s'est employé à faire du vêtement une carapace aux lignes rigoureuses. Carapace ne demandant qu'à être retirée ou à tomber, telle une mue, à l'image de ces ro