Alors c’est là, en haut ou en bas des escalators, suivant de quel étage on arrive dans le dédale des galeries Lafayette : un tout petit corner de vêtements féminins, au 2e étage, quelques mètres carrés abritant jusqu’au 2 mars la célèbre marque britannique Topshop. Un événement pour les modeuses : pouvoir shopper les modèles autrement qu’en ligne, l’enseigne londonienne n’a en effet pas de boutique à Paris.
A l'ouverture, lundi 11 février, «ça a été la razzia», confie l'un des vendeurs en train de rajuster une robe à pois sur un portant. «Plein de monde, surtout des jeunes femmes, au courant du spot par la presse ou le net. On a fait un gros chiffre d'affaire. Un autre arrivage est prévu lundi prochain». Pour l'heure, ce vendredi avant midi, ça n'est pas l'hystérie, mais un matin normal aux Lafayettes : quelques Françaises, mais une clientèle majoritairement étrangère, féminine, tombée sur le pop-up éphémère par hasard, comme ces deux japonais en tournée avec le car, ou par choix comme ces deux jeunes Allemandes, qui se désolent du peu de choix proposé dans le corner: 80 références de la collection 2013, par rapport à l'énorme bâtisse londonienne sur plusieurs étages, on reste un peu sur sa faim.
Du classique parisien (par rapport à un catalogue plus audacieux chez les Britanniques), du pois, donc, du noir, de la belle matière, un joli corsage blanc soie à l'ancienne, un teddy, un perfecto, rien qui change vraiment des voisins aux Galeries, type Tara Jarmon,