Lundi soir, c'est Jennifer Aniston, pourtant pas la plus délurée des actrices d'Hollywood qui s'est pavanée en mini-short et bustier, lors de la première d'un film (Call Me Crazy) qu'elle produit, à Los Angeles. Admettons que le bonheur et l'amour la transportent et qu'elle puisse, vu ses jambes, montrer «qu'à 44 ans, on peut continuer d'oser des tenues sexys tout en restant très classe», s'esbaudit ainsi RTL.be.
Encore heureux qu'on ne soit pas obligées de porter des bâches à 40áans passés, mais là n'est pas le propos. Rejoignons la France réactionnaire, celle qui n'aime pas non plus la salopette Coluche et les leggings courts et moulants, et demandons nous (sans qu'il soit une minute question de morale, évidemment, juste d'esthétisme) avec l'ensemble des magazines féminins qui en font un sujet de printemps, si c'est bien utile, hors défilés ou limite canicule à la plage, de porter des mini-short. Glamour pose franchement la question : «Mais quelle est donc la bonne longueur à adopter pour être sexy sans être vulgaire?»
Sachant que la limite à ne pas dépasser ce serait de ne pas voir les fesses de la microshorteuse quand elle se penche. Un peu laxiste, Glamour. Marie-France est s