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Libération

A poil, le collant

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Garantie antidragueurs: en Chine, la jupette se porterait sur des jambes yétisées.
publié le 18 juin 2013 à 16h18

Comment ne pas se faire emmerder dans la rue quand on est une joie fille chinoise ? Arrêter de sortir ? Enfiler une burqa ? Se déguiser en yéti ? Pas loin, puisque le nouveau truc antitypes qui draguent au pays du Sourire levant, c'est le collant poilu. Ah, c'est sûr, c'est poilant, t'as qu'à voir : j'enfile des collants (sans pieds) et sur les collants, il y a des poils qu'on dirait des jambes de garçons (velu, le garçon). Sur une tenue de fille, genre jupette et micro-tee-shirt, c'est sûr que ça va faire curieux. Avantage : ça ne doit pas trop filer. Inconvénient, à part l'esthétique, tu veux dire ? La chaleur, peut-être. «Super sexy, le bas plein de poils antipervers», rigole @HappyZhangJiang, sur le service de microblog populaire de la Chine, Sina Weibo. Enfin rigolerait, parce que c'est écrit en chinois et relayé par le site chineaujourdhuilemonde qui a l'air de prendre l'info passablement foutraque au sérieux.

Si c'était vrai, les collants poilus rejoindraient la lingerie antiviol mise au point en Inde par trois étudiants en ingénierie (qui ont obtenu le «Gandhian Young technology Innovation Award 2013», prix d'excellence décerné par la nation), plus exactement le soutien-gorge taser, qui envoie des décharges électriques aux hommes qui auraient les mains baladeuses, ce qui n'est pas anecdotique dans un pays où une femme est touchée par le viol