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Libération

Burberry fait son come-back à Londres

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Après plus de dix ans de défilés milanais, la marque était de retour mardi dans la capitale londonienne pour un show très attendu.
(Photo Clément Ghys)
publié le 19 juin 2013 à 16h47

«Back to basics», «back to roots» ou «homecoming». Voici la teneur des conversations des invités du défilé Burberry, mardi après-midi.
Si la foule londonienne, dont certains attifés comme pas permis (en perfectos à paillettes bleues ou la tête ornée d'un minichapeau de paille), manifeste ainsi son contentement, c'est que le show, organisé dans une tente montée dans les jardins de Kensington, marque le grand retour de la griffe sur les podiums de Londres. Auparavant, la ligne masculine défilait à Milan. En rapatriant Burberry, la fashion week londonienne fait un joli coup dans la guéguerre qui agite les capitales de la mode.

En Italie, Christopher Bailey, directeur général de la création et grand chambellan de la modernisation de la marque depuis son arrivée en 2001, présentait une silhouette très anglaise, faisant souvent défiler des garçons habillés en Sherlock Holmes ou en rockeurs. Mardi après-midi, c’est vers une autre figure masculine qu’il se tourne : le jeune homme pop. Et, dans une Angleterre où le style est surtout affaire de références, c’est le peintre David Hockney qui sert de muse. Trench beige, costume noir, chemise bleu ciel, chaussures jaune poussin, Christopher Bailey décline toute une palette 60’s, celle d’un garçon sexy, mais pas dandy, pop mais lettré.

Les accessoires, besaces brutes et écharpes à pois, ou certains coloris (rose passé d’une veste, rouge d’une vareuse) rendent encore plus délicats les mannequins qui marchent au son d’u