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Libération
Reportage

Swatch Girls Pro, du gain sur la planche

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A Hossegor était rassemblées, ce week-end, des surfeuses du monde entier. Plus qu'une compétition, c'est un style de vie que reflétait l'événement, où chaque sponsor tente de se faire voir et d'être vu.
A Hossegor lors de la Swatch Girls Pro, compétition de surf féminin du circuit World Qualifying Series. (Photo Marie Ottavi)
publié le 26 août 2013 à 15h02
(mis à jour le 26 août 2013 à 17h41)

L’océan est capricieux. Les habitués d’Hossegor (Landes) le savent bien. Les surfeuses professionnelles encore mieux. Elles sont les premières tributaires du temps, de la houle, des marées. A Hossegor, cadre du Swatch Girls Pro, compétition de surf féminin du circuit World Qualifying Series (WQS), la météo fut, comme il fallait s’y attendre, compliquée ces derniers jours. Equivalent d’une deuxième division du circuit mondial, étape décisive pour celles qui souhaitent monter en ligue 1 (World Championship Tour), cette épreuve réunissait les meilleures filles (elles ont toutes moins de 25 ans), têtes d’affiche et espoirs du surf actuel.

Comme la côte landaise à la fin du mois d’août apporte toujours son lot de suspense, les cinq jours du Swatch Girls Pro se sont suivis sans jamais se ressembler, passant d’un ciel digne d’Armageddon à un soleil de plomb synonyme de grosses chaleurs. La plage du Penon, à Seignosse, est réputée pour ses bancs de sable susceptibles de créer des vagues complexes, souvent capricieuses. Selon les jours et le ciel, la foule est plus ou moins dense à observer les sessions de vingt à trente minutes durant lesquelles les compétitrices s’affrontent.

Courtney Conlogue (troisième au classement mondial), gagnante de la compétition dimanche (prix: un chèque de 6 000 euros), jour de ses 21 ans, est une Californienne décontractée malgré son statut de star de la discipline. Dans l'eau, c'est une autre histoire. La jeune femme a un moral de boxeuse et ça se voit da