Sous la protection divine, du moins auguste, d'illustres K tels que Buster Keaton, Gengis Khan, Jackie Kennedy ou Calvin Klein, le groupe Kering, ex-PPR (Pinault Printemps Redoute, propriétaire de Gucci, Saint Laurent ou Balenciaga), a conçu un spot publicitaire pour annoncer le lancement d'un magazine sur Internet baptisé K.
Au menu, une interview de l'historien Olivier Saillard, décidément très actif, celle d'un vidéaste et ex-skateur qui travaille pour Volcom (marque de skate propriété de… Kering), mais aussi de beaux reportages. Ce K est le dernier-né d'une longue série de «consumers magazines» –en français, des «magazines de marques». Soit des revues, journaux, ou guides, qui évoquent une marque tout en abordant d'autres sujets que la marque elle-même… à bien chercher, le guide Michelin fut probablement le premier du genre.
Publié lors de l’exposition universelle de 1900, il était offert avec l’achat de pneus Michelin, et recensait déjà les meilleurs hôtels et restaurants pour les rares automobilistes de l’époque. Depuis, les «magazines de marques» ont essaimé. Qui n’a pas lancé le sien? Leroy Merlin, McDonalds, Air France… la liste est longue. Elle s’allonge encore «grâce» aux secteurs de la mode, de l’art de vivre et du luxe.
Dans ces magazines, qu'il s'agisse de K, du Monde d'Hermès ou de celui de l'horloger suisse Parmigiani Fleurier, le discours se doit d'être plus intello. On y trouve des interv