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CATWALK

La croisière Dior en plein show new-yorkais

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Emmenée par le créateur Raf Simons, la marque française a proposé un défilé aussi créatif qu’important sur le plan stratégique. Reportage.
Pendant le défilé Dior. (Photo DR )
publié le 8 mai 2014 à 18h57

Un mélange entre sophistication parisienne et audace américaine : c’est en substance ce que le créateur de Dior, Raf Simons, expliquait à Libération après son show mercredi soir dans un entrepôt gigantesque des chantiers navals de Brooklyn, à New York. Encore un défilé? Ce sont même les plus à la mode, aujourd’hui, dans l’univers de la mode. On les appelle les «Croisière», en hommage à ces temps anciens où les femmes du beau monde reconstituaient leur garde-robe printanière pour quelque virée nautique.

Toute la presse française s’est ainsi retrouvée à New York en milieu de semaine, mélangée aux émissaires des médias britanniques, allemands, asiatiques, indiens, russes. Cette manifestation de force et d’opulence a permis à la marque emblématique du groupe LVMH de braquer la lumière sur une collection haut de gamme, dominée par un élément clé : le carré de soie. Les 66 silhouettes ont joué des mélanges entre fluidité de la soie et rigueur des jupes à la taille haute, fortement marquée. L’œil était ravi par ces télescopages de motifs – rayures, fleurs, pointillisme. Ça et là, l’utilisation de la «maille raphia» permettait de structurer la forme des robes. Et les imprimés jouaient la couleur à grands coups de pinceaux. On aurait cru l’œuvre d’un artiste contemporain mais il s’agissait en fait d’imprimés vintage Dior, que Raf Simons, fouillant dans les archives de la maison, a retrouvés, retravaillés, ou agrandis.

Rihanna, Marion Cotillard et Xavier Niel

Pour un show «croisière», commencer l'aventure sur le pont d'un emba