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Libération
Come-back

John Galliano revient par l'Est

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Le couturier, toujours en procès avec Dior, vient d’être engagé par une chaîne de cosmétiques russe pour jouer les directeurs de création.
John Galliano au défilé Dior à Paris en octobre 2010. (Photo Benoit Tessier.Reuters)
publié le 15 mai 2014 à 15h51

Retrouver du travail à 50 ans passés n'est pas une mince affaire. Même dans le luxe. John Galliano, 53 ans, blacklisté par le milieu de la mode depuis sa scandaleuse sortie en terrasse de café il y a trois ans, n'a toujours pas dégoté un job à sa mesure. Désormais basé à New York, loin de Paris et des tribunaux français où son cas épineux est toujours à l'étude (Galliano conteste son licenciement de la maison Dior dont il fut le directeur artistique, sous les couleurs du groupe LVMH), le styliste travaille désormais pour l'Etoile, sorte de Sephora russe, qui se réjouit sur son site («John is back!») de la nomination de Galliano en tant que directeur de la création de sa nouvelle ligne de cosmétiques.

On n’est pas là dans le prestige d’une grande maison, ni dans les excentricités créatives d’antan. Plutôt dans une collaboration honorifique où un grand groupe s’offre un nom, une égérie décadente. L’Etoile, propriété du groupe Alcor & Co, est la plus grande chaîne de produits de beauté de Russie avec près de 800 boutiques.

Après avoir brièvement collaboré avec Oscar de la Renta l'an dernier -avec qui on le disait en négociation pour un poste de directeur de la création- John Galliano ne dessinera finalement pas les collections de la maison. Il a été confirmé