Retrouver du travail à 50 ans passés n'est pas une mince affaire. Même dans le luxe. John Galliano, 53 ans, blacklisté par le milieu de la mode depuis sa scandaleuse sortie en terrasse de café il y a trois ans, n'a toujours pas dégoté un job à sa mesure. Désormais basé à New York, loin de Paris et des tribunaux français où son cas épineux est toujours à l'étude (Galliano conteste son licenciement de la maison Dior dont il fut le directeur artistique, sous les couleurs du groupe LVMH), le styliste travaille désormais pour l'Etoile, sorte de Sephora russe, qui se réjouit sur son site («John is back!») de la nomination de Galliano en tant que directeur de la création de sa nouvelle ligne de cosmétiques.
On n’est pas là dans le prestige d’une grande maison, ni dans les excentricités créatives d’antan. Plutôt dans une collaboration honorifique où un grand groupe s’offre un nom, une égérie décadente. L’Etoile, propriété du groupe Alcor & Co, est la plus grande chaîne de produits de beauté de Russie avec près de 800 boutiques.
Après avoir brièvement collaboré avec Oscar de la Renta l'an dernier -avec qui on le disait en négociation pour un poste de directeur de la création- John Galliano ne dessinera finalement pas les collections de la maison. Il a été confirmé