Plus de 90 défilés, des dizaines de présentations et de sauteries en neuf jours. Auparavant, il y eut New York, Londres et Milan, dans le but d’esquisser ce que l’industrie du luxe a prévu pour le printemps-été 2015. Aperçu, via un glossaire, de ce qu’on a retenu de cette semaine de la mode parisienne.
B pour boum
Apparement, la fête des 15 ans de la marque Pierre Hardy était super, tout comme le dîner de l'Andam ou la soirée Chloé. Nous, c'était verveine tous les soirs à essayer de comprendre quelque chose au Royaume d'Emmanuel Carrère.
C pour communiqués de presse
Pour l'invité, il n'est pas inutile de connaître les inspirations qui ont guidé le créateur. Certaines maisons s'acquittent très sobrement de cette tâche (Chloé ou Rykiel, par exemple), avec un petit texte explicatif et le détail des matières posé sur la chaise de chacun. Chez Balmain, un papier anonyme était remis en main propre à quelques journaleux chanceux. Y était détaillé, en anglais et en lettres capitales, l'admiration de l'auteur pour sa copine Rihanna ou Madonna période Erotica… On devinait la plume du jeune Olivier Rousteing, qui ne prend pas la peine de signer. D'autres designers préfèrent ne rien expliquer : chez Saint Laurent, Hedi Slimane ne répond pas aux interviews, ne twitte pas, ne se montre pas à la fin du défilé.
Pendant le défilé Hermès. Photo Julien Mignot
D pour déshabillé…
Des chemises de nuit de grand-papa, voilà ce que le surdoué Raf Simons a envoyé sur le podium de Dior. Mais si les formes sont empruntées au passé, le Belge sait l