Surnommer Margaret Howell « l’agnès b. anglaise » serait un peu facile. La comparaison agace toujours les principaux concernés. Mais la tentation est grande de rapprocher ces deux figures de la mode. Nées dans les années 40, elles font office de monuments dans leur pays d’origine.
Margaret Howell chérit les coupes sobres, sans excentricités malvenues ni folies chromatiques. Et elle s’applique à conserver un assemblage traditionnel pour l’ensemble de ses collections dont la chemise reste la pièce phare. En France, la créatrice est peu connue. En Grande-Bretagne et au Japon où elle possède déjà cent magasins, le succès de sa griffe éponyme force le respect. Margaret Howell ouvre le 18 avril sa seconde boutique parisienne rue Debelleyme dans le Marais où les principales enseignes de prêt-à-porter aiment décidément se marcher sur les pieds.
Margaret Howell, 37, rue Debelleyme, Paris, 3e.