Sur les podiums, la tendance reste aux crevettes. Côté business, on aime peser un maximum. Pour preuve, l’étude de l’Institut français de la mode (IFM) présentée mardi. Intitulée «le véritable périmètre des industries de la mode», elle rassemble des données de l’Insee, des douanes et les revenus publiés par les entreprises du secteur ayant une activité en France (hors filiales à l’étranger).
150 milliards d'euros, c'est le chiffre d'affaire annuel réalisé par les industries de la mode, selon le périmètre de l'étude, soit le textile, les vêtements, les chaussures mais aussi l'horlogerie, la bijouterie, l'optique, les parfums et cosmétiques. «Du point de vue marketing, la mode est la locomotive de toutes ces activités», a rappelé Ralph Toledano, président de la Fédération française de la couture.
1,7% C'est la part de la mode dans le PIB français avec 36 milliards d'euros de valeur ajoutée. «Cela peut surprendre, mais la mode est donc plus importante dans l'économie française que l'aéronautique, ou l'automobile», qui représentent respectivement 0,7 % et 0,5 % du PIB, a claironné Dominique Jacomet, le directeur général de l'IFM.
580.000 C'est le nombre d'emplois directs générés par le secteur. Si on prend en compte les sous-traitants, le chiffre monte à un million d'emplois indirects.
1,2 milliard d'euros, c'est le montant annuel des retombées économiques des 330 défilés par an organisés lors des Fashion Weeks à Paris, auxquelles participent 50 % de marques étrangères. Ce qui représente «10 milliards d'euros en transactions commerciales».
33 milliards d'euros, c'est le montant des exportations, qui fait arriver la mode en deuxième position derrière l'aéronautique (56 milliards) mais toujours devant l'automobile (19 milliards).