Les confinements ont eu de drôles d'effets sur Pierre-Louis Mascia. Les retraites forcées ont notamment marqué une parenthèse livresque chez le créateur d'imprimés. «Je n'arrive pas à lire, nous disait-il en octobre en plein lockdown 2. J'ai l'impression que plus aucune information ne peut rentrer dans mon cerveau, alors je me tourne vers la poésie, française et japonaise.» Il a, malgré ce temps presque mort, pu travailler et développer ses collections, depuis sa tour de contrôle toulousaine. Un grand appartement fait office d'atelier, à une encablure du quartier des antiquaires, au cœur de la ville rose brique. Observer le lieu donne déjà une bonne idée de ce que Pierre-Louis Mascia a dans la tête : des objets en grande conversation, de vieilles photos au mur, des miroirs anciens, des ouvrages de poésie donc, d'autres sur le kabuki, les œuvres de l'artiste Eva Jospin ou le vestiaire de Marie-Antoinette. Un vinyle de Grace Jones (Living My Life), photographiée là par Jean-Paul Goude, est posé sur un radiateur, des bustes anciens à la romaine et des pieds en plâtre sont accrochés au mur, et voisinent avec des patères métalliques de la créatrice Marie Christophe. Ailleurs, des jouets en plastique, dont une tête de tyrannosaure «made in China», sont posés près de cendriers de tailles variées.
Sa collaboration prochaine avec le musée Galliera n'est pas encore accrochée aux portants. Elle sortira des ateliers dans quelques mois. Mais de