Confirmant ce que nous annoncions hier, le chiffre d'affaires du marché discographique français (situé au cinquième rang mondial) a enregistré une hausse de 10,8 % en 2001, à 1,2 milliard d'euros, selon le bilan annuel du Syndicat national de l'édition phonographique (Snep), publié hier lors du 36e Midem (Marché international du disque et de l'édition musicale) à Cannes. Ce qui en fait la deuxième industrie culturelle en France, derrière le livre et devant le cinéma. Il s'est vendu l'an dernier 165,7 millions de disques en France (tous supports confondus), contre 154,3 millions en 2000. La présence de la musique française sur le marché international est qualifiée d'«exceptionnelle» par le Snep, qui ne connaît pas encore les résultats précis de l'exportation pour 2001. La variété nationale représente 58,9 % du chiffre d'affaires en France, la variété internationale 33,2 % (- 1,5 %), le classique 5,4 % et le jazz 2,5 %. Le tiercé 2001 des meilleures ventes de singles est exclusivement (et tragiquement) francophone: Star Academy (la Musique), L5 (Toutes les femmes de ta vie) et Garou (Seul). Côté albums, on trouve Garou (Seul), Jean-Jacques Goldman (Chansons pour les pieds) et l'Anglaise Dido (No Angel), sachant que 18 des 20 premiers sont des productions francophones. L'artiste le plus diffusé en radio a été Gérald de Palmas. Enfin, Universal Music détient 36 % des parts du marché phonographique français, devant Sony Music (22,7 %), Virgin (12,5 %), Warner Music (10 %), EMI (9
Cocorico de l'industrie du disque française.
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publié le 22 janvier 2002 à 21h45
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