«Aie confiance, l'artiste.» Ce n'est pas le prochain tube de Johnny Hallyday. C'est le titre d'un poème qui circule dans l'entourage de la star. L'auteur, anonyme, y brocarde l'influence nuisible de «beau-papa», André Boudou, père de Laeticia, campé en fossoyeur d'icône, arc-bouté sur le magot de son gendre. Car derrière les apparences (les photos du bonheur familial de Johnny et Laeticia, après l'adoption de Jade, ont été vendues à prix d'or), le business Johnny traverse une période agitée.
Il y a deux mois, Johnny a failli se séparer de Jean-Claude Camus, son producteur historique (il fut son producteur de 1975 à 2010). Le «responsable» : Olivier Picot, conseiller fiscal de Boudou, propulsé depuis un an et demi gestionnaire de l'«entreprise Hallyday». Picot s'est mis en tête d'auditer les affaires entre son client et Camus avec une insistance à laquelle le vieux complice n'était pas habitué. Camus a fini par s'agacer, menaçant d'un divorce devant la justice. Johnny, finalement, a fait machine arrière.
Depuis l'épisode Camus, il y a eu le raté de l'Amnésia, boîte de nuit parisienne de la star, lancée en octobre 2003, avec les mêmes Picot et Boudou aux manettes et force battage médiatique. Le 31 janvier, l'établissement a discrètement été vendu. La boîte, boudée par les VIP, trop chère pour la clientèle populaire, n'a pas trouvé son public. Cruel symbole, la dernière soirée de l'Amnésia sauce Hallyday, samedi 29 janvier, a été marquée par... une alerte à la méningite.