Un alibi culturel pour aller boire des coups, c'est bien trop rare pour être ignoré. Depuis vingt ans, le festival rennais des Transmusicales (Libération d'hier), internationalement connu, cohabite avec son petit frère off. Naguère sous tutelle de l'association organisatrice des Trans, Apéro Trans, qui s'appelle désormais Bar en Trans, a pris son indépendance, tant artistique que financière. Et comme le festival majeur a dû s'exiler en périphérie pour cause de salles en travaux, le off est le seul cette année, comme en 2004, à animer le centre de la préfecture d'Ille-et-Vilaine.
Sur le plan musical, les programmateurs nourrissent l'ambition de balayer la majorité des genres contemporains, du très fréquenté pop-rock à la chanson, en vogue, en passant par le hip-hop, la noisy, le garage, le reggae, l'electro... Seul dénominateur commun : tous les artistes sont français. Dix bistrots, dont deux proposent une entrée libre (les autres soirées sont à 5 et 7 euros), participent à cette édition, qui réunit depuis mercredi et jusqu'à dimanche une soixantaine de formations et d'artistes.
Certains sont déjà établis (Tue-Loup...), mais la grande majorité reste à découvrir. Petite sélection arbitraire des découvertes possibles : le chouchou maison Rit (Marseille, chanson), Miss Mary Mack (Rennes, country low-fi), Neïmo (Paris, electro-pop), Hyperclean (Toulouse, chanson), Barbara Carlotti (Paris, chanson), Aerôflôt (Bordeaux, rock garage), Fruitkey (Paris, pop), Vale Poher (Lyon, folk), Pa