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Libération
Critique

Les pics des Inrocks

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Festival. Près de trente groupes, souvent toniques, vont défiler en douze dates entre Paris, Lille, Nantes et Toulouse.
(DR)
publié le 12 novembre 2008 à 6h51
(mis à jour le 12 novembre 2008 à 6h51)

Arebours de toute évidence biologique, il est avéré que l’automne s’impose comme la saison la plus propice aux éclosions musicales : juste avant que le prix Constantin (lundi prochain) et le Fair ne distinguent la jeune production hexagonale, et un mois en amont du grand, stimulant et audacieux plongeon dans l’inconnu que demeurent les Transmusicales de Rennes, le festival des Inrocks déploie ainsi, comme chaque année à pareille époque, ses arguments pionniers entre Paris, Lille, Nantes et Toulouse.

Dosage.«C'est notre moteur, notre filtre, notre critère de sélection : le poil qui se dresse sur les bras»,clame dans son édito l'hebdomadaire qui labellise une manifestation devenue incontournable au fil des ans - et, maintenant, des décennies (bien que, coquette, elle rechigne à communiquer sur la numérotation). Au seuil de la 21e recension, indeed, on note d'emblée un taux de fréquentation élevé, avec plusieurs soirées qui affichent complet à l'avance, et un équilibre apparent dans le dosage. Vingt-sept noms sont inscrits, préfigurant un nouveau survol allègre de la production internationale actuelle, où seul le parfait bluesman Seasick Steve fera plonger la moyenne d'âge.

Du côté des têtes de série, il faudra guetter avec attention les Franz Ferdinand, dans l’anticipation explicite d’un troisième album, Tonight : Franz Ferdinand, annoncé pour fin janvier. Moins, les charismatiques Kooks, étrangement programmés un lundi (le lend