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Libération
Critique

Concentré d’énergie

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Clubbing. 25 DJ fêtent le deuxième anniversaire à Paris des soirées Beat & Juice.
publié le 24 janvier 2009 à 6h51
(mis à jour le 24 janvier 2009 à 6h51)

Les clubbers ne connaissent pas la crise, «en tout cas, on ne la ressent pas encore», témoigne Globe de CO2 Activity qui fête ce samedi le deuxième anniversaire de ses soirées mensuelles, Beat & Juice. Pour l'occasion, le Nouveau Casino, à Paris, s'agrandit pour la troisième fois depuis la rentrée scolaire et transforme le Café Charbon en annexe de son club.

Beat & Juice doit le succès à la variété de ses DJ. Vingt-cinq d'entre eux sont ainsi programmés afin de montrer l'éclectisme des musiques noires : de la soul avec Uncle T (1) ou Bronco, du hip-hop avec Kozi et Faster Jay, du crunk avec Weedim ou Dirty Swift, du reggae, du dancehall et un peu d'electro. Avec une politique de prix hyper attractive (5 et 12 euros), le public est à l'image de ces musiques populaires, ce que reconnaît Globe : «On ne cherche surtout pas à viser une clientèle branchée, il n'y a pas de bling-bling dans nos soirées. C'est appréciable d'avoir des gens à la mode, mais à condition que ces poseurs n'oublient pas l'essence de la fête : danser. Une soirée réussie, pour nous, c'est une sortie où on va pouvoir tripper avec ses amis et faire de nouvelles connaissances, où l'on sort du délire "entre soi".»

Beat & Juice marque aussi le retour du reggae dans le centre de Paris. Les sound-systems ont été relégués en périphérie, ou très tard le soir comme dans les remarquables Soul Stereo qui jouent au Batofar à 1 heure du matin chaque mardi et qui officiaient auparavant dans un bar de Ménilmo