Que les inconditionnels de Miossec soient rassurés : le prochain album du Brestois ne servira pas une nouvelle fois de BO pour une pub Pronuptia. En revanche, il pourra servir de bande-son idéale au banquet des avocats spécialisés dans le divorce. Confirmation vendredi soir, à la Coopérative de mai de Clermont-Ferrand, où le garçon donnait l'avant-dernier concert de sa tournée de quinze dates avec l'autre illustre Finistérien, Yann Tiersen. Car Christophe Miossec en a désormais fait son dogme : il étrenne en scène ses nouveaux morceaux avant de pousser la porte du studio. «Ce n'est pas une mauvaise méthode», explique-t-il sans emphase. «Moi, j'ai toujours fait ça», renchérit Tiersen. C'est l'autre particularité de ce projet : en toute logique, cet album en gestation aurait dû être signé des deux compères, Miossec endossant tous les textes, Tiersen la quasi-totalité des musiques. Mais non, ce sera le septième volume du Brestois, et de lui seul. Et pourquoi donc ? «Parce que Brian Eno et David Byrne viennent de sortir ensemble un disque de merde», se marre Miossec. Plus sérieusement ? «Moi, je suis un chanteur de variété et Yann réalise le disque. Comme ça, il n'y a pas de confusion.»
Bref, ce futur Miossec, comment est-il ? Le digne héritier de l'Etreinte, sorti en 2006. Côté textes, le stylo noir de Miossec conte toujours la difficulté de la chose amoureuse («Jusqu'à présent tout va bien/ restons calme restons sereins/ jusqu'à