On avait paumé Gerry Rafferty. Evaporé sans laisser d'adresse. Mais - ouf ! - on vient de le retrouver. Souvenez-vous : Rafferty, c'est l'immarcescible interprète de Baker Street, une chanson de 1978 dont les quelques notes de saxo introductives ont été l'une des pires scies musicales du XXe siècle. Hé bien, cet été, Rafferty a mystérieusement disparu d'un hôpital londonien. Il y était traité pour des problèmes de foie consécutifs à un alcoolisme chronique. Et voilà que cet homme de 61 ans se volatilise purement et simplement, le 1er août, laissant derrière lui ses effets personnels et ne donnant apparemment plus aucune nouvelle à ses proches.
Six mois plus tard, certains ont fini par s'inquiéter. Puis les rumeurs les plus folles ont commencé à courir la Toile : il aurait été enlevé, il serait mort, on l'aurait aperçu incognito dans tel patelin, on l'aurait vu faisant la manche à Bruxelles, etc. Rumeurs reprises par les journaux, qui sont allées en s'amplifiant. Jusqu'à ce qu'un porte-parole de l'artiste, Paul Charles, siffle la fin de la récré il y a quelques jours, déclarant au quotidien The Independent : «J'ai parlé à Rafferty voilà deux semaines et il va très bien. Il n'a pas d'album en préparation, pas de tournée, il n'a donc pas de raison d'apparaître en public.» On apprenait peu après, par la voie d'un communiqué, que le chanteur était en fait dans sa maison de Toscane.
Si l'affaire a pris une telle ampleur, c'est que l'o