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Interview

Bashung à tête de chou

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Rock. Le chorégraphe Gallotta révèle comment le chanteur mourant œuvrait avec lui à une création d’après «l’Homme à tête de chou» de Gainsbourg.
L' homme à tête de chou (DR)
publié le 30 mars 2009 à 6h52
(mis à jour le 30 mars 2009 à 6h52)

Après la disparition de Bashung, Jean-Claude Gallotta, directeur du Centre chorégraphique national de Grenoble (CCN), se retrouve avec un enregistrement de l'Homme à tête de choux de Gainsbourg par Bashung, qui sera la bande-son de son prochain spectacle - et accessoirement, événementiellement, tôt ou tard le «nouvel album» évident du chanteur de Chanteur disparu sur l'air de Marilou repose sous la neige.

Dernière bande médiumnique, cette BO posthume est donc signée de feu-Bashung : le rocker pharaon était déjà présent au finale d'un précédent spectacle du chorégraphe, Chroniques intimes-saison 1, présenté en décembre. Cet ensemble à la «Gallo», plein d'élan collectif et d'échappées belles individuelles, était en effet porté par Résidents de la République. Un clin d'œil-hommage qui inaugurait un projet plus vaste - encore et plus que jamais en oeuvre désormais.

Récit par Jean-Claude Gallotta de cette collaboration au sommet in extremis, qui aboutira au mois de novembre prochain à la création d'un ballet, à la MC2 de Grenoble et au Théâtre de l'Odéon, sans parler de la sortie discographique insolite, mort sur mort, tête à tête.

Très vite, il a accepté…

Ma première rencontre avec Alain remonte à l'inauguration de la MC2 en 2004. Il était venu faire un concert avec Christophe, et ma compagnie présentait My Rock. Bashung avait vu le spectacle et m'avait dit qu'il voulait mettre un peu de danse dans ses concerts. Nous en sommes restés là. Je pensais que