De Hawaï, à la faveur d'une semaine de vacances au soleil exceptionnelle, la chanteuse de The Rain répond un (tout petit) peu à nos interrogations, sur elle et son disque glamour.
Votre style vocal, en résumé ?
Je ne m’y risquerais pas, je laisse cela aux observateurs. Une chanson est une chanson, il y a tant d’éléments à prendre en compte pour chacune… Cela ne se résume pas en un terme ou un autre.
Qui vous a appris à chanter ?
J’ai écouté beaucoup de musique du Brésil et de Buenos Aires. Et pas mal de musique parisienne. Les chanteurs de rue à Paris ont été pour moi une vraie source d’inspiration.
Vos influences, icônes ?
Aucune influence exacte. Ou alors, quiconque ayant jamais enregistré et sorti un disque.
Votre titre fétiche sur My One and Only Thrill ?
Le morceau en question.
Pourquoi ?
Parce que c’est le plus ambitieux du disque, et qu’il est encore étoffé, amplifié, par l’arrangement que lui a donné Vince Mendoza.
Comment cela se passe-t-il ? La création de cette chanson par exemple ?
Tout se produit un peu en même temps : mélodie, musique et paroles me viennent de concert, mêlées, sans que l'une ou l'autre prenne jamais le pas. Tout arrive simultanément… J'ai entendu My One and Only Thrill chanter, j'en ai aimé le balancement et j'en voyais d'avance l'arrangement se construire, comme un géomètre ; j'en projetais les couplets, tels que rehaussés par les orchestrations… Dans une procédure d'ailleurs très singulière : celle de déconstruire chaque ligne du texte pour la faire résonner métaphoriquement, autant que musicalement…
Votre nom : nom d’artiste, ou… ?
Ma mère m’a nommée Melody quand je n’étais pas encore née ; parce que je ruais pas mal, et que je ne me calmais que quand elle me chantait quelque