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Critique

Europavox, melting pop

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Festival. Démarrée hier à Clermont-Ferrand, la quatrième édition est aussi l’occasion de rencontres professionnelles.
publié le 28 mai 2009 à 6h52
(mis à jour le 28 mai 2009 à 6h52)

J-10 pour les élections. Les europhiles se rongent les ongles, appréhendant une faible participation. François Missonnier, directeur du festival Rock en Seine, fait partie des plus ardents défenseurs de l'Europe, convaincu qu'il s'agit d'un «projet formidable et fondamental». D'où l'idée, en 2005, de créer un festival de musique à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) : Europavox. 15 000 mélomanes, de toutes nationalités, sont attendus pour applaudir des groupes de tout le continent.

Labels. L'édition 2009 a démarré hier soir, Olivia Ruiz ouvrant le bal. La rejoignent sur scène, cette année, Bloc Party, Vitalic, The Asteroids Galaxy Tour, Ebony Bone… Et des groupes encore plus confidentiels, comme les Danois Powersolo, ou les Néerlandais Zzz.

Pourtant, «Europavox est, d'une certaine façon, le seul festival avec uniquement des têtes d'affiche», s'amuse son directeur. Car si la plupart de ces musiciens sont méconnus en France, ils marchent souvent bien dans leur pays d'origine : «Les marchés nationaux sont saturés par les groupes locaux et anglophones. On leur offre la possibilité de voir ce qu'il se passeailleurs en Europe

Et, ainsi, de permettre à un groupe tchèque comme Sunshine, qui ne s’était jamais produit en France avant sa participation au festival en 2008, de faire une tournée dans l’Hexagone. Ou à deux labels grec et portugais de s’échanger leurs catalogues. Car Europavox, à l’image du festival Eurosonic aux Pays