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Libération
Critique

Black Eyed Peas, plus DJ que MC

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Hip-hop. «The E.N.D.», cinquième album du groupe californien glisse vers l’electronica.
publié le 8 juin 2009 à 6h53
(mis à jour le 8 juin 2009 à 6h53)

Deux mois avant la sortie du cinquième album des Black Eyed Peas, Will.I.am, leur leader, semblait un poil tendu, dans le studio de Los Angeles où des journalistes étaient venus du monde entier (Italie, France, Indonésie, Taïwan, etc. ) découvrir ledit très attendu projet. Après avoir présenté les morceaux et les remix du nouvel album, parfois jusqu'à cinq versions de la même chanson,  il demande, inquiet : «Vous n'avez rien enregistré, n'est-ce pas ? Je deviens un peu parano, je pense même changer les serrures de ma maison. Le remix avec 50 Cent, par exemple, je l'ai mixé hier, il l'avait enregistré la veille, et pendant que je mixe, je reçois un appel : "Will, t'es mort, mon couplet est sur le Net, négro, tu me court-circuites ou quoi?" Je ne sais pas si vous vous rendez compte à quel point c'est flippant de recevoir ce genre de coup de fil.»

Pirates. 50 Cent n'est pas sur l'album The E.N.D. - pour «The Energy Never Dies» -, qui sort aujourd'hui en France. Mais il sera présent sur un des nombreux remix que le groupe compte diffuser dans les semaines à venir. L'ambition affichée, cette fois-ci, de ce groupe de hip-hop californien qui, depuis le début de sa carrière, joue la carte de l'ouverture musicale, c'est d'approvisionner les DJ des clubs du monde entier en morceaux festifs, voire de battre les pirates du Net à leur propre jeu : «Ma mésaventure avec ce couplet de 50 Cent, analyse Will.I.am, démontre leur rapidité. Ils gri