Vus au vol avant-hier soir en villégiature ébahie rue Amelot, les frangins Boisnard dits Archimède, printemps bourgeonnant du rock français, payent. L'aîné Fred(éric) dit: «Je vais aller au vestiaire…» quand on lui demande s'il bosse, avant d'avouer: «A la banque» ; le cadet, si lycéen qu'on lui a refusé un achat d'alcool à l'hyper du coin de Laval le soir du réveillon, évoque un mois «prof de philo» enchaîné en «année sabbatique»…
«Branleurs», quoi. Sagement, lurons sans âge ni problème «jusqu'ici»;«enfance et adolescence heureuses, pas se plaindre». «On vit avec 1000 euros à Laval», sourit l'un. Sans compter les sous du «contrat», en échange de la formule d'Archimède : «La pop-rock franglo-saxonne.» Vendu. En français Play Boys/Style anglais de Ronnie Bird-Dutronc (à quoi le duo a été élevé, entre deux Nino Ferrer), pour changer du frangliche néo-minets des dernières années, à Paris ou Laval. Et pop toute, donc, comme n'importe qui certes, mais en mieux, top ; hors-temps, hors-classe.
Brillance. Témoin, le manifeste de sortie Archimède. Quelque chose d’embobinant entre Ça plane pour moi et The No Comprendo, entre 60-70 et 2010, J’me félicite d’être là etle Chanteur,avec des revenez-y d’Inventaire 66, d’Elucubrations d’Antoine et ses Problèmes, mémoire de l’eau de J’en avais ma claque et J’suis bidon quelque part entre Gamine des Anges à Talence, Verone et Ma Girafe futurs, Jad Wio sans moite