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Libération
Critique

Le Parc floral propice au jazz en herbe

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Festival. Parmi les initiatives 2009, un «jardinophone» familiarise les jeunes à la musique.
publié le 18 juillet 2009 à 6h52
(mis à jour le 18 juillet 2009 à 6h52)

Chaque été à Paris, depuis quinze ans, le jazz bat son plein au Parc floral. Un succès qui ne se dément pas au fil des éditions grâce à un concept imparable : une programmation de qualité, assortie d’un tarif d’accès abordable (5 euros), dans un cadre idyllique. Les chiffres de fréquentation du week-end où sont programmés les concerts, parlent d’eux-mêmes : 7 000 personnes le samedi, 13 000 le dimanche.

«Gypsy Land». Une nouvelle équipe a pris la relève cette année, avec la brillante idée initiée par sa directrice, Pierrette Devineau, de proposer des thématiques à chaque rendez-vous. Ainsi on est passé par tous les états du jazz, d'un «Trans Belgian Express» avec le collectif Octurn installé à Bruxelles à un «Gypsy Land» magistralement représenté par le pianiste des Balkans, Bojan Zulfikarpasic - on l'appelle ici Bojan Z - avec ses Expatriots.

Mais la sensation inédite, c'est le jardinophone. Mises en place sous la douce autorité de la plasticienne, Sophie Beau-Blache, soutenue par son collectif, ces installations végétales à vocation sonore, appelées «maisons bulles», invitent les petits à la découverte du rythme via des instruments de fortune recyclés à partir de plantes et de matériel de jardin.

Toute la journée, à côté de la serre des papillons, on s'approprie tourne-croches et perculianes et on s'improvise duo, trio ou quartet de contrebassines, guitarrosoirs et autres arcs à bouche. «Chacun trouve son plaisir, les petits ent