Le «super groupe» de saison, mené par Jack White des White Stripes et Alison Mosshart des Kills - plus Dean Fortita de Queens of the Stone Age et Jack Lawrence de The Raconteurs -, lance son manifeste Horehound, trois semaines après un concert fournaise à la Cigale, à Paris.
Après une première partie de repérage approximatif que les problèmes techniques n'ont pas épargnée, The Dead Weather a offert une performance scénique cohérente à un public sûrement impatient de découvrir une facette de Jack White qu'il connaît peu : batteur. «Être derrière la batterie, je trouve ça très confortable, et c'est aussi intéressant de voir la scène d'un angle différent», confie le guitariste héros des White Stripes.
Acrobatie. Au fil des treize titres figurant sur l'album, Alison Mosshart s'adonne sur scène à une danse obsédante, comme possédée, et le public réussit même à lui arracher un sourire. L'essai semble transformé pour les quatre, qui, bien que détendus l'après-midi du concert, voyaient cette étape parisienne comme une acrobatie sans filet. «Pour nous, la situation est particulière, ce n'est pas comme les Red Hot ou d'autres groupes très connus dont une dizaine de hits passent tout le temps à la radio et qui ont des chansons qui entraînent les gens à la première note.»
Et pourquoi Dead Weather, au fait ? Mystère.«J'aimerais pouvoir m'en souvenir, soliloque Jack White. Je pense que ça vient d'Alison [rires]. L