La-Côte-Saint-André rend hommage à son musicien Hector Berlioz, un des pères du romantisme français. Le compositeur n’a eu de cesse de rappeler dans ses écrits combien les bienfaits de l’Isère ont joué dans la construction de son oreille musicale. Bruno Messina, le directeur du festival, revient sur l’événement.
Quelles sont les particularités du festival Berlioz ?
Déjà, le festival se situe en milieu rural, dans la commune natale d’Hector Berlioz. Dans la cour du château de La-Côte Saint-André, nous avons installé une sorte de «salle Pleyel» où vont se produire de grands orchestres symphoniques. La salle est semi-ouverte, elle garde donc les joies du plein air tout en assurant une bonne acoustique. La programmation est bien sûr en lien avec Berlioz.
Quel est le concert ou l’événement à ne pas manquer ?
Il y a plusieurs temps forts. A commencer par demain. Nous organisons une soirée «Nuits d'été» où l'orchestre de Bretagne interprète la version de Berlioz ainsi que le Songe d'une nuit d'été de Mendelssohn. Lors de ce concert, on accueillera la grande soprano française Véronique Gens. Pendant tout le festival, on tient à saluer les amis de Berlioz, ceux qui lui ont succédé ou l'ont précédé. Autre événement, mardi prochain, avec l'interprétation de la symphonie dramatique Roméo et Juliette par l'Orchestra Sinfonica Nazionale della RAI, accompagné du Chœur Britten. Cette pièce est rarement donnée en intégralité. Et puis la dernière soirée où se