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Libération
Interview

Musique sous chapiteau en Loire-Atlantique

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publié le 21 août 2009 à 6h52
(mis à jour le 21 août 2009 à 6h52)

Le coup d'envoi est donné, mais le couvre-feu sur Corsept n'est pas près de tomber. Du haut de sa 8édition, le festival Couvre feu n'affiche toujours pas d'étiquette. Il mêle tous les genres musicaux : reggae, folk, rock, electro… Vincent Mahé, programmateur, revient sur l'événement.

Quelles sont les spécificités du Couvre feu ?

Toute la particularité du festival réside dans son site, composé de sept chapiteaux de cirque. Un village est en quelque sorte dressé pendant trois jours. Il n’y a pas de spectacle de cirque, mais c’est tout comme car l’ambiance est conviviale. Nous ne nous cantonnons pas à la musique, puisqu’un peintre, Matt. B, va envahir un des chapiteaux avec une performance qui devrait grandir de soir en soir. Nous accueillons aussi une compagnie, le Cabaret de la Canarchie, qui va créer un nouveau pays en utilisant le théâtre d’improvisation. Leur histoire va évoluer pendant le week-end, avec la contribution des festivaliers.

Parmi les concerts, quel est celui à ne pas manquer ?

En dehors des têtes d’affiche (Goran Bregovic, Yann Tiersen), on pourra découvrir des nouveaux talents comme Sebastian Sturm. Cet artiste allemand a été une révélation dans son pays en 2006. Il fait un reggae très roots. C’est assez rare que des Européens arrivent à faire du reggae si pur. Dub FX est un autre coup de cœur. On peut les ranger dans la catégorie jungle a capella. Ils utilisent le beat-box et un pédalier pour enregistrer leurs bouc