«L'éco festival rock et territoire», plus connu sous le nom de Cabaret Vert, ouvre ses portes dans les Ardennes. «Eco-citoyen», le festival a élargi son répertoire à tous les styles musicaux. Julien Sauvage, son directeur, revient sur cette 5e édition.
Quelles sont les particularités du Cabaret vert ?
A la base, le projet était de redynamiser l’image du département, et comme des jeunes étaient à la base de l’idée, le festival s’est plutôt orienté vers le rock. Mais aujourd’hui, c’est un festival pluriculturel. On a un espace graffiti et un espace BD avec 45 auteurs et on va aussi accueillir une dizaine de troupes d’arts de rue. Et par ailleurs, on a une des démarches les plus développées en terme d’environnement en France, avec un centre de tri sur le site du festival. Un de nos principaux éléments est notre démarche locale. On travaille avec les artisans locaux de façon à assurer une qualité du produit et minimiser les coûts écologiques de kilomètres et d’emballage.
Quelles sont les concerts à ne pas manquer ?
Sur trente groupes, dix sont des têtes d'affiche. Deftones assure sa seule date en France. Dix sont des Ardennes. Les dix derniers sont des découvertes. On peut citer The Asteroids GalaxyTourqui ne sont connus à présent que par la pub de l'iPhone. Ou encore Zone Libre, une vraie fausse découverte, avec le guitariste de Noir Désir. Et puis un groupe d'electro-jazz-hip-hop que j'aime beaucoup : Lyre le temps, découverts