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Festival

Fièvre groovy poly-rythmée

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Ouverture de Jazz à la Villette, ce soir, avec le mythique Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou.
(DR)
publié le 1er septembre 2009 à 6h52
(mis à jour le 1er septembre 2009 à 6h52)

De l’historique, du mythique, du profilé oblique et de l’aventureux raisonné… Les options sont à la hauteur des ambitions affichées car, cette année, si les thématiques ont déserté la programmation du festival Jazz, à la Villette à Paris, en balayant les contraintes afférentes à tout cadre, c’est pour mieux s’élargir.

Chapelles. Après «Black Rebels» ou «Jazz is not Dead», cette coproduction affranchie de la Cité de la Musique et de la Grande Halle de la Villette, qui a de quoi séduire non seulement les amateurs de jazz mais plus largement de grooves apparentés, devrait inciter les curieux et aussi exploser quelques chapelles. Savamment et passionnément composé par Vincent Anglade, conseiller artistique, et Franck Picard, directeur de production à la Grande Halle, en sollicitant les artistes avec des projets particuliers, le programme est un modèle d'équilibre (lire ci-contre).

Tout commence ce soir avec le secret le mieux gardé d’Afrique : le mythique Orchestre Poly-Rythmo de Cotonou dont ce sera le premier contact avec la France.

Une première qui risque de donner la fièvre aux 3000 potentiels occupants de cette Nef Nord qu’ils inaugurent du même coup et où se produisent également Seun Kuti avec le fameux groupe Egypt 80 toujours dirigé par le saxophoniste baryton Lekan Animashaun qui accompagnait son père Fela, ainsi que le duo du Mali Amadou et Mariam.

A base de funk et d’emprunts au vaudou comme l’adaptation entre autres rythmes du culte du Sakpata dédié à la