The Big Pink s'abstient de répondre à quatre de nos questions : Etes-vous pédés (ensemble )? Producteurs ou compositeurs d'abord ? Quid de ce fantasme Crash de vos photos (voir ci-contre)? A quoi ressemblera l'album suivant ?
Voilà les réponses fournies à nos autres questions par le tandem anglais, en attendant un concert local imminent.
Qui commande ?
Alan Vega [du duo techno-punk absolu Suicide, ndlr].
Comment ça marche, The Big Pink ?
Son d'abord («noise»), mélodie ensuite ; les mots flottant en marge, jusqu'à finir par former des paroles de chansons.
L’hymne de l’album ?
Velvet.
Comment Velvet a-t-il commencé ?
Avec une gueule de bois et le cœur gros.
Comment définir le style Big Pink ? White noise ? Shoegazing ? Lo-drone ?
Chanson d’amour primitive futuriste.
Vos références, influences ?
Andy Wharol, Gregg Araki, Screamers, Black Sparrow Press, le British Museum, feedback et Purple.
Vous êtes obsédés d’amour. Quel amour ? Qui aimez-vous ou qui vous aime ?
On parlait à quelqu’un d’intelligent un jour, qui disait que le sens de la vie se résume à la procréation… Tout bien réfléchi, il semble bien que la vie tende à l’amour : pour procréer, il faut bien s’aimer - non ?
Votre complexe soul - d’Eddie Floyd à Sam Cooke -, d’où vous vient-il ?
De l'écoute de la discothèque paternelle, et de la vision des Blues Brothers par centaines de fois. «Chicago est à 106 miles… nous avons un plein d'essence, une demi-cartouche de cigarettes… il fait nuit et nous portons des lunettes de soleil, vu ?» Je connais tout le film par cœur.
Et le blues ?
Chelsea, Chelsea[équipe de foot londonienne vedette, dont les joueurs à maillot bleu sont dits "les Blues", ndlr].
Vous êtes hippie en fait : sexe, amour et drogue libres. Vos drogues préférées ?
Je ne me hasarderai pas à choisir une drogue en particulier ; les autres pourraient mal le prendre et s’en venger. Pas