C'est une semaine musicale intergénérationnelle qui attend Paris. Tout commencera lundi avec «Une soirée avec Nick Cave» au théâtre Marigny. Un écrin qui saura faire briller l'étoile australienne avec les égards dus à son rang. Aux prises avec une double actualité - son deuxième roman, la Mort de Bunny Munro, paraîtra le 6 janvier chez Flammarion et son double CD, White Lunar, compilation des musiques de films réalisées par Nick Cave et Warren Ellis, sort chez EMI -, le dandy revient livrer un concert lecture. Accompagné d'une partie de son groupe historique, les Bad Seeds (les Mauvaises Graines), le crooner défendra ses nouvelles compositions et son avant-dernier opus, l'excellent Dig, Lazarus, Dig !!!, qui l'a vu opérer un digne retour à ses sources remuantes et fiévreuses.
Entre chaque morceau, Nick Cave, qui a commis une vingtaine d'albums en vingt-cinq ans, lira un de ses textes, accompagné de ses fidèles Warren Ellis et Martyn Casey. Cherry on the cake, les textes seront traduits et imprimés en français. Et comme l'écrivain a décidément souhaité placer cette soirée sous le signe de la nouveauté, le cher (les places sont à 52 et 72 euros) public aura tout loisir d'échanger, sous forme de questions-réponses, avec un des plus fascinants artistes rock en activité. Détail d'importance : les 900 places du lieu n'ont pas toutes trouvé preneurs. C'est donc l'occasion, certes pas donnée, de tutoyer une légende in vivo.
Ambiance autrement plus l