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Critique

Avec Jazz à l’étage, Rennes voit plus Loin

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Concerts . Un nouveau festival créé par un jeune label s’installe vendredi et samedi dans la cité bretonne.
publié le 5 mars 2010 à 0h00

Contre vents turbulents et marasme ambiant de l'industrie du disque, un bastion de résistance jazzy mène sa barque avec opiniâtreté. Tandis qu'une certaine frilosité s'est emparée des majors pour les productions hexagonales, le label Plus Loin entend bien faire avancer la cause. La jeune maison de disques vient de franchir le cap de la centième référence éditée au sein de son catalogue, qui se revendique «100%jazz», avec une mémorable French Suite en trio du clarinettiste Thomas Savy.

Soutien. L'encore jeune société (elle a vu le jour en janvier 2007) au bel éventail de signatures (Andy Emler, Médéric Collignon, Elisabeth Kontomanou, Olivier Temime, Moutin Réunion…) est aujourd'hui distribuée par Harmonia Mundi dans le monde. Aux commandes, l'invétéré Yann Martin, qui fut cofondateur du label Nocturne - contraint comme d'autres indépendants de mettre la clé sous la porte il y a quelques mois pour cause de crise -, dont il a racheté les droits à sa fermeture, défend une politique de soutien aux artistes qu'il produit.

Mais Plus Loin ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et veut se diversifier, notamment dans la production de concerts. Et pourquoi pas un festival ? Dont acte, de naissance : deux jours pour commencer (vendredi et samedi) ; une ville, Rennes ; un lieu, le Liberté.

Rennais d'origine, Yann Martin entend bien, avec Jazz à l'étage, réduire le déficit ternaire de la cité bretonne sous influence Trans (musicales, bien sûr) depuis plus de tren