A moins de n’avoir ni télé ni radio et de marcher les yeux fermés, il n’aura échappé à personne que 2010 a été décrétée «année Chopin».
Fêté officiellement dans sa Pologne natale par une série de concerts ayant réuni, il y a deux semaines à Varsovie, l’élite du piano mondial, le bicentenaire de la naissance du compositeur l’est tout autant dans notre pays où il a vécu la seconde et plus créative partie de sa brève existence.
Le 5 novembre, Frédéric Mitterrand annonçait, en présence de son homologue polonais Bogdan Zdrojewski, les grandes lignes de cette célébration, dont le commissaire est le musicologue et animateur de télévision Alain Duault.
Mélancolique. Souvent lancées par les majors du disque, occasions de profits conséquents pour elles comme La Folle journée de Nantes qui a ouvert les festivités hexagonales en janvier, les célébrations d'anniversaires de naissance et de mort des grands compositeurs, ou d'interprètes comme la Callas, restent une chance pour les nouvelles générations d'être exposées à l'art des grands maîtres.
De tous les nombreux concerts, publications, événements audiovisuels, expositions et colloques auxquels l’Etat français a accordé son label, c’est l’exposition de la Cité de la musique à Paris, qui ouvre le 9 mars, qui va le plus faire parler d’elle. Notamment parce qu’y est associée la Bibliothèque nationale de France qui possède nombre de manuscrits, correspondances, estampes et premières éditions des œuvres.
Intitulée «Chopin à Par