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«C’était un monstre sacré, comme Ferré, Brel et Brassens»

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Artistes et politiques (notamment communistes) rendent hommage à Jean Ferrat, «militant de la chanson française de qualité.»
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publié le 13 mars 2010 à 18h51
(mis à jour le 13 mars 2010 à 18h52)

Les politiques

- Marie-George Buffet, la secrétaire nationale du PCF, s'est déclarée «bouleversée» par la disparition de Jean Ferrat, toute sa vie compagnon de route du parti communiste sans jamais en avoir été membre, évoquant une «grande perte».

«Son compagnonnage critique avec le Parti communiste était utile et exigeant (…) Jean Ferrat, c’est le chanteur dont le sens de l’humanité et de la justice a accompagné l’engagement de générations de militants.»

- Robert Hue , le sénateur communiste et ancien numéro un du PCF (1994-2002) «Chacun sait bien qu'il était un immense artiste, un poète, un humaniste, il a mis en musique Aragon mais il a lui-même chanté la France comme personne, la vie des petites gens.»

Robert Hue a rappelé qu’il avait eu l’«immense honneur» d’accueillir Jean Ferrat sur la liste qu’il conduisait pour les élections européennes de 1999. «C’est la seule fois qu’il avait figuré dans une élection nationale.»

- Le président Nicolas Sarkozy: «avec Jean Ferrat, c'est un grand nom et une conception intransigeante de la chanson française qui disparaît». «Jean Ferrat était avant tout un militant de la chanson française de qualité, démontrant qu'elle n'avait pas besoin de renoncer à un certain niveau d'exigence pour être populaire».

- Martine Aubry, la première secrétaire du Parti socialiste a affirmé que Jean Ferrat, «restera comme un militant infatigable de la justice sociale». «Il avait tiré de sa passion des mots et