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Critique

Tout feu, toutes femmes

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Pop . La 13e édition du festival Les femmes s’en mêlent, à Paris et en province, révèle son lot de découvertes. Notre bouquet en quatre temps.
publié le 23 mars 2010 à 0h00

Amateur de tête de série s'abstenir. Les femmes s'en mêlent pour la treizième fois et il n'y a vraiment rien à redire, sinon s'en féliciter. Pourquoi ? Pour les mêmes raisons, dénuées de forfanterie, qui président annuellement à la cohérence d'un festival qui s'est imposé comme un des plus délectables du pays. Original, exigeant, inventif, ce qui n'aurait pu s'apparenter à une tocade a acquis une patine, sans jamais réviser sa feuille de route : «Célébration du songwriting au féminin» à travers un «regard neuf porté sur la scène musicale internationale». Aussi, si vedette il y a, on ne les distingue que dans le rétroviseur, dans la mesure où les festival se les est offertes avant la flambée des cachets : hier, on a ainsi croisé Catpower, Feist, CSS, Anaïs ou Emilie Simon, parmi les quelque 150 noms alignés depuis 1997. Auxquels une trentaine vont s'ajouter pour l'exercice 2010, étalé sur une quinzaine de jours et une vingtaine de villes dans le pays - dont certaines rarement à pareille fête, comme Ajaccio, Cluses, Laval ou La Roche-sur-Yon - et même une extension à Berlin début avril.

Porté par le caractère radieux d’une offre pléthorique - combien de noms pas moins inédits aurions-nous aimé voir figurer : Raymonde Howard, Marie Flore, Alina Orlova… -, ce LFSM florescent de saison s’avance donc, alerte, ainsi qu’en témoigne le panel décortiqué ci-après, entre autres motifs plausibles de béguin précoce.

Peau

Vertige de la première scène parisienne. «Tout s'