La notoriété de Claire Diterzi n'ayant toujours pas gagné les cimes, refaisons de bonne grâce les présentations en incipit à l'«épopée musicale»Rosa la Rouge, telle que visible jusqu'à samedi à Paris. Pour aller à l'essentiel, on posera que celle qui l'incarne, est, devant Camille et les autres, la chanteuse la plus audacieuse, inventive et convaincante de sa génération. Une artiste qui aurait furieusement tendance à aller voir ailleurs ce qui s'y passe, afin d'alimenter un univers personnel tout à fait accessible, quoique réfutant la moindre forme de prévisibilité.
En vadrouille depuis le milieu des années 80, Claire Diterzi a déjà connu plusieurs vies musicales. Enfant du rock alternatif, elle anime le groupe Forguette mi Note, puis, brouillée avec Julie Bonnie - l'autre «femelle dominante» de la meute tourangelle -, personnifie une nouvelle bande titrée sans ambage Dit Terzi. En solo depuis le début de la décennie, elle sonorise Iris et IIris, spectacles du chorégraphe Philippe Decouflé, signe une B.O. pour le documentaire d'Anne Feinsilber, Requiem for Billy the Kid, et publie deux albums d'excellente facture, Boucle et Tableau de chasse - ce dernier, garni de chansons inspirées par des œuvres d'art, générant une tournée à la scénographie déjà peaufinée.
Mégarde. Ce survol pour dire que Claire Diterzi a plus d'un tour dans son sac à main (ou à dos), et que cette femme de convi