Tout ce qui brille n'est pas d'or ? Chez lui, si. P.Diddy alias Puff Daddy, de son vrai nom Sean Combs, a fait du bling-bling et du tape-à-l'œil un mode de vie, voire une philosophie. Comme tous les étés, le rappeur-entrepreneur va amarrer son yatch au port de Saint-Tropez. D'ici là, assis dans une suite du George-V à Paris, il vante aux deux chanteuses de son prochain album Last Train to Paris la taille de son bateau : «Quand j'ai commencé à aller à Saint Trop' en 2003, être un homme de couleur et posséder le plus gros yacht du port, ça n'allait pas de soi.»
Le rappeur multimillionnaire a fait fortune dans la musique mais aussi dans le vêtement, avec la marque Sean John, qui lui a valu le prix prestigieux du meilleur créateur de mode américain. Quand il débarque sur la Côte d'Azur, il emmène avec lui ses invités, de très jolies jeunes femmes ou des amis rappeurs. Pour ses fêtes, il investit les clubs et offre le champagne à tout va. Une ancienne petite amie, la danseuse libanaise Nai Bacha, raconte dans un tabloïd que, lors de ses virées londoniennes, le rappeur peut claquer jusqu'à 120 000 euros par soirée. Il met l'ambiance lui-même, debout à côté du DJ, une bouteille de champagne à la main, le micro dans l'autre. En 2007, Aujourd'hui en France rapportait que Diddy et son entourage s'étaient vu refuser l'entrée d'un club tropézien très huppé, où on trouvait son style trop tapageur. Le rappeur dément : «Ça n'est jamais arrivé. Au contraire, il